Aujourd’hui largement diffusée par Apple avec Siri à l’origine et Google également, la recherche vocale se situe dans une logique d’automatisation et d’assistance par la technologie. Aux Etats-Unis, près d’un quart des recherches via un mobile Android se ferait par recherche vocale. Cet outil est-il si bienveillant ?
Utile dites-vous
La recherche vocale consiste à énoncer à voix haute une recherche, sur des moteurs de recherche par exemple. Grâce aux outils de conversion de la voix en texte, un réel gain de temps est réalisable.
Les limites se trouvent dans son utilisation à outrance dans les situations dangereuses, au volant par exempe.
Siri, mon meilleur ami
Lancé par l’Iphone 4S (S pour Siri), Apple a intégré à ce smartphone une « présence », du moins vocale. Lancer une recherche pour une information, envoyer un texto par la dictée, faire un calcul, un pourcentage, … Siri nous aide pour tout.
Coup marketing réussi, Apple a même référencé des réponses toutes faites aux questions « Qui est le plus beau ? », « Est-ce que Dieu existe ? ». Siri trouve toujours une réponse qui, aussi bateau qu’elle soit, laisse libre interprétation… Ingénieux.
Google Spy
Tel est comment pourrait-être renommé le service de reconnaissance d’Apple. Etendu aux ordinateurs en 2013, la recherche sur Google n’a jamais été aussi simple. Il suffit d’autoriser Google à utiliser le micro et le tour est joué. Seulement, une faille a été découverte, dénonçant l’activation en continu de l’autorisation : résultat, nous serions « espionnés » contre notre gré, les données étant directement redirigées vers Google.
Face à ces critiques, Google a lancé une campagne de communication. Nous avons tous en tête le jeune homme, la main à la pate essayant de terminer sa recette en lançant « Ok Google, montre une vidéo de glaçage de Cupcake… ».
Ils soutiennent alors que le micro n’est activé que lorsque la recherche commence par « Ok Google ». Pourquoi pas…
